วันพุธที่ 14 สิงหาคม พ.ศ. 2556

(la Marianne)

 File:MariannedeTheodoreDoriot.JPG



Marianne   est la figure allégorique de la République française. Sous l’apparence d’une femme coiffée d’un bonnet phrygien, Marianne incarne la République française et représente par là-même les valeurs républicaines françaises contenues dans la devise : « Liberté, Égalité, Fraternité »

L’origine du prénom

Marianne pourrait avoir plusieurs origines, soit arabe maryame, soit hébraïque Mariana, Marianha, soit de la contraction de "Marie et de Anne".
Dans la seconde hypothèse, le discours est très prolixe à justifier la thèse. Les deux prénoms Marie et Anne étaient très répandus au xviiie siècle enFrance, et portés par plusieurs reines, dont Marie de MédicisAnne d’AutricheMarie-Antoinette. L'usage était, à la fin du xviiie siècle, très répandu dans les milieux populaires, notamment à la campagne, ou encore dans le personnel domestique des maisons bourgeoises. Son utilisation comme symbole de la République a été attribuée à une chanson révolutionnaire du pays albigeois, la Garisou de Marianno (en français, la Guérison de Marianne), composée par le cordonnier-poète Guillaume Lavabre, de Puylaurens1 2. La chanson, racontant les avatars du nouveau régime, fut vraisemblablement écrite en octobre 1792, une dizaine de jours seulement après la fondation de la République. Il s’agit de la première occurrence du prénom Marianne en tant que symbole de la République. Marianne y représentait la devise française.
Bien que cette chanson date de 1792 et soit déjà mentionnée dans le trésor du Felibrige de Frédéric Mistral, l’association de la chanson au symbole de la République n’a été faite qu'en 1976. Quoi qu'il en soit, le village de Puylaurens revendique désormais le titre de « berceau occitan de la Marianne républicaine ». Les aristocrates contre-révolutionnaires utilisaient le double prénom Marie Anne, la forme « Marianne » leur paraissant trop populaire, à la limite vulgaire. Les révolutionnaires ont adopté cette dernière pour symboliser le changement de régime, mais surtout ils mettaient en avant la symbolique de la « mère patrie », de la mère nourricière qui protège les enfants de la République. Les républicains du Midi contribuèrent aussi à associer ce prénom à leur idéal politique (reprenant la chanson en occitan La Garisou de Marianno, qui est très populaire à l’automne 1792). L’utilisation de ce prénom comme symbole serait donc né d’un consensus entre les partisans et les adversaires de la République, puis rapidement accepté par tout le peuple français.
D’après une version alternative, le premier modèle de Marianne aurait été une jeune fille de Sigolsheim en Alsace.

Surnom

Elle fut surnommée avec mépris « la gueuse » par les monarchistes, c'est-à-dire la mendiante ou la femme de mauvaise vie. Notamment dans la chanson des Camelots du roi, composée vers 1908-1910, où les partisans de l'héritier du roi de France prétendent vouloir la pendre ou lui « casser la gueule » sur l'air du chant révolutionnaire La Carmagnole. En 2006, Gérard Boulangerreprend un slogan célèbre dans le titre de son ouvrage portant sur la Seconde Guerre mondiale : À mort la Gueuse ! Comment Pétain liquida la République à Bordeaux


Théâtre

  • Mariane est le nom de la jeune femme dont Harpagon et son fils Cléante sont amoureux, dans la pièce de théâtre L'Avare, de Molière. Dans cette pièce datant de 1668, elle représente l'enjeux du libre choix contre le choix imposé par la tradition.

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